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Aviron Bayonnais : mission barrage à domicile
Par AFP
En quête d’une première qualification pour les play-offs du Top 14, Bayonne peut selon les scénarios finir 2e ou 7e, mais se rêve plutôt en barragiste, une position qu’il occupe depuis fin janvier, si possible à Jean-Dauger, à condition de ne pas craquer.
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L’Aviron, qui a fait parler de lui en coulisses ces dernières semaines avec l’arrivée annoncée et très commentée de Laurent Travers dans son staff cet été, n’a qu’une seule ambition lors des deux dernières journées de Top 14 : conserver ses acquis.
Dans ce championnat complètement fou où le suspense bat son plein, où deux victoires finales bonifiées peuvent aussi les envoyer directement en demi-finale, les Basques aimeraient surtout être définitivement fixés.
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Reprenant le design des maillots portés par nos joueurs contre Vannes, nos t-shirts techniques “?’??? ?? ???” arborent un design entre tradition basque et esprit sportif 🌊#Top14 #rugby pic.twitter.com/zxRDGxQhpt
— Aviron Bayonnais (@avironrugbypro) May 27, 2025
Il leur manque un point pour valider leur ticket mais eux en escomptent cinq pour s’assurer un barrage à domicile où les hommes de Grégory Patat sont invaincus, les seuls encore dans ce cas cette saison en Top 14.
Hasard ou privilège du calendrier, ils croiseront leurs deux principaux rivaux dans cette lutte à trois, Castres (5e) ce week-end, puis Toulon (3e) lors de l’ultime journée. De quoi rêver, ou trembler.
« On verra après Castres si on peut passer devant Toulon, résume le demi de mêlée Guillaume Rouet. On ne l’a pas caché, on vise le barrage à domicile ». Donc la troisième ou la quatrième place.
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« Il ne faut pas se contenter de ce qu’on a fait, insiste Gerard Fraser, l’entraîneur ambitieux des trois-quarts. On peut viser plus haut. C’est la mentalité qu’il faut avoir. Il faut cette exigence pour aller le plus loin possible et ne pas avoir de regrets. Parce que c’est peut-être la seule fois dans l’histoire de l’Aviron qu’on ira aussi loin, on ne sait pas », poursuit-il.
Téléphones sur le banc
Ces dernières semaines, ses joueurs ont vu revenir les Castrais à six points, à la faveur de leur victoire contre Clermont (34-29) en match en retard, et l’occasion est belle pour les Tarnais, irrésistibles dans leur antre de Pierre-Fabre contre Bayonne (10 victoires en 10 matches depuis 2008), de se rapprocher un peu plus.
« On a présenté aux joueurs les différents scénarios, avec un focus sur la quatrième place… »
« On a présenté aux joueurs les différents scénarios, avec un focus sur la quatrième place, reconnaît le manager Grégory Patat. J’ai vu que des joueurs avaient parlé de la troisième. Elle sera difficile à aller chercher. On sait ce qu’il faut faire par rapport à nos concurrents directs. On aura les téléphones proches de nous » (pour regarder les scores des autres matches, NDLR).
Il le faudra car Toulon, attendu de pied ferme sur les bords de la Nive dans huit jours, pourrait prendre ses distances avec Bayonne et doubler une équipe de Bordeaux-Bègles (2e) qui a passé une partie de sa semaine à fêter son titre en Champions Cup et ne devrait pas être au meilleur de sa forme à Mayol.
De quoi motiver le RCT, qui connaît la recette pour s’imposer au Pays-Basque – victoire (46-10) il y a un an à Anoeta – et pourrait ainsi conserver sa qualification directe pour les demi-finales lors de la dernière journée, en repoussant les Bayonnais au-delà de la quatrième place ?
« On se concentre sur nous-mêmes et ce qu’on peut maîtriser, glisse l’ailier Arnaud Erbinartegaray. Notre challenge est excitant. Mathématiquement, ce n’est pas encore fait. On joue au rugby pour ce genre d’événement. J’ai vraiment hâte. Mais d’abord, il faut assurer le boulot sur les deux dernières journées. Ne pas griller les étapes et rester très sérieux pour conserver cette quatrième place ».
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Au jeu des options possibles, l’Aviron a bien une préférence. À lui de l’affirmer sur le terrain.
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