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Thomas Ramos : « le Stade Toulousain ne doute pas »

Thomas Ramos, arrière du Stade Toulousain, célèbre avec le Bouclier de Brennus après la victoire en finale du Top 14 face à l’Union Bordeaux-Bègles, au Stade de France, à Saint-Denis, le 28 juin 2025. (Photo : Martin Bureau / AFP)

Élu homme du match pour avoir été exemplaire dans son jeu au pied – 9/9 face aux perches et un nombre impressionnant de coups de pied précis pour mettre le Stade Toulousain dans l’avancée en permanence – l’arrière Thomas Ramos (29 ans, 44 sélections) a eu du mal à cacher ses larmes quelques minutes après le sacre de son équipe, vainqueur face à l’Union Bordeaux-Bègles en finale du Top 14.

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« On fait la meilleure semaine qu’on ait jamais faite cette saison. Face à une équipe qui est championne d’Europe, c’est pas pour rien. Donc déjà, bravo à Bordeaux, bravo pour ce qu’ils font cette année, l’année dernière, depuis trois ans », a-t-il déclaré à nos confrères de Canal +.

« Ce soir, c’était un grand match. Max Lucu me met cette pénalité à la dernière minute, on part en prolongation… et le cœur, il s’arrête jamais ! Ce soir, ça tourne de notre côté, sur la deuxième partie de la deuxième prolongation. Mais ça aurait pu tourner de l’autre. Ça se joue à des détails. »

Déterminant dans tous les secteurs, Thomas Ramos a livré une prestation exceptionnelle. Précis dans l’alternance, actif dans le jeu courant, il a aussi été irréprochable face aux perches pour 24 points inscrits, (sur les 39 de son équipe) dont les deux pénalités de la victoire en prolongation (95e, 100e). Inspiré dès l’entame, il a mis la pression sur Buros dans l’en-but, gratté un ballon dangereux et intercepté une passe qu’il a remontée sur 50 mètres. Pris sur une charge de Penaud avant l’essai bordelais, il a ensuite parfaitement assumé son rôle. Malgré un drop manqué et deux en-avants, il a constamment montré la voie.

« Homme du match, ce soir, ça veut pas dire grand-chose quand je vois le boulot qu’ont fait nos avants, la conquête qu’on a eue, en mêlée, en touche, la défense qu’on a sortie, les centres, les ailiers… C’est un état d’esprit qu’on a rarement vu cette saison, et je pense que c’est ce qui nous fait gagner », relativisait-il.

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« On finit premiers, on va dire que c’est mérité. Bordeaux aurait aussi mérité de gagner, au vu de leur saison, mais ça tombe chez nous, encore cette année. On réalise un triplé. On n’en parlait pas beaucoup, on en a parlé seulement cette semaine, publiquement, mais c’est quelque chose qu’on avait derrière la tête depuis un petit moment.

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« Et avec cette défaillance totale en demi-finale de Coupe d’Europe, on pouvait pas se rater sur une autre phase finale. Ce soir, je crois que le Stade Toulousain ne doute pas.

« Mais bravo encore… à nous, à nos avants qui ont fait un boulot incroyable, qui sont allés chercher des pénalités sur les ballons portés, sur les mêlées. Notre agressivité défensive, encore une fois… C’est peut-être pas le plus beau match de notre vie, sur le plan offensif en tout cas — et encore, on met trois essais. Mais quand on joue comme ça, on est redoutables. »

Très actif dans le jeu, l’arrière international a surtout incarné, par son calme et sa précision, l’expérience de cette génération toulousaine qui ne tremble jamais en finale.

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