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Sur le chemin du retour : Antoine Dupont se confie dans un documentaire

Antoine Dupont

Dans une nouvelle vidéo publiée sur YouTube, le meilleur joueur du monde Antoine Dupont fait le point sur sa blessure aux ligaments croisés survenue début mars contre l’Irlande lors de la dernière édition du Tournoi des Six Nations.

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« Là, je vais bientôt arriver à quatre mois post-opération », raconte-t-il depuis Osaka, où la vidéo a été tournée et où il était présent il y a quelques semaines à la mi-juillet, à l’occasion de l’inauguration du pavillon français à l’Exposition universelle. « J’ai repris la course la semaine dernière, en Suisse, c’était une étape importante dans la rééducation. J’ai pris quelques jours de repos pour pouvoir venir ici à Osaka, c’était ma première vraie coupure depuis la blessure. »

Dès le surlendemain de l’opération, Dupont raconte qu’il avait tout de suite basculé sur la rééducation. « Ça a été assez dense, mais c’était nécessaire au début d’être rigoureux, assidu. Du coup, là, c’était important aussi de pouvoir couper un peu, avant de passer à une nouvelle phase, avec la reprise progressive de la course et surtout la poursuite du renforcement musculaire. »

Antoine Dupont sait que le chemin est long. Blessé en mars, il n’est pas attendu avant fin novembre sur les terrains. « Là, je suis dans une optique différente de la première blessure ; je ne la vis pas pareil », dit-il en référence à une première rupture du ligament croisé qu’il avait subie en février 2018, au début de sa carrière. « La première fois, j’étais quand même très impatient, pressé. J’étais au tout début de ma carrière, c’était ma première saison à Toulouse, donc j’avais envie de revenir sur le terrain le plus vite possible.

« Là, c’est une autre approche. Je pense plus à long terme. J’ai envie de mettre toutes les chances de mon côté pour bien revenir, évidemment, mais aussi pour que ça tienne sur la durée, jusqu’à la fin de ma carrière. Donc je suis un peu plus patient, on va dire. Je connais maintenant les étapes d’une rééduc d’un croisé, je sais ce qu’il faut faire, et je sais aussi qu’il faut savoir être patient, prendre le temps pour soi. Parce que c’est une blessure qui est dure, physiquement, mais mentalement aussi. »

Ce qu’il tire de positif

Dans son combat pour se remettre, le demi de mêlée du Stade Toulousain apprécie un aspect : ses week-ends de repos. « C’est rare, et ça fait du bien », sourit-il, même s’il admet que c’est toujours difficile à vivre, quand on est compétiteur, d’assister à des rencontres cruciales avec son équipe depuis les tribunes.

Il assure néanmoins qu’au cours de tous ses déplacements – Los Angeles, Cannes, Paris, Osaka – il choisit les hôtels où se trouve une salle de gym dans laquelle il peut travailler au quotidien sa rééducation. Si bien que le séjour à Osaka, prévu dès le lendemain des Jeux olympiques de Paris 2024, n’a pas été remis en cause.

« Je n’avais jamais vécu une exposition universelle, donc j’étais vraiment curieux de voir à quoi ça ressemblait, surtout dans un pays comme le Japon, qui reste un endroit super intéressant à visiter », dit-il. Car même s’il était de la campagne pour la Coupe du Monde de Rugby 2019, il admet qu’il n’avait pas eu le temps de s’imprégner du pays, ni de voyager à cette époque.

Curieux de tout, il avoue se nourrir de toutes ses expériences. « J’ai un peu de mal à vraiment le conscientiser, parce que mon domaine, ça reste le sport. Même si c’est un univers qui peut être créatif, je ne suis pas dans la création permanente comme peuvent l’être les artistes. Donc c’est peut-être plus difficile pour moi de me sentir inspiré directement quand je rentre », reconnaît-il.

« Mais en tout cas, je sens que ça me fait du bien. Ça me nourrit, ça nourrit l’esprit. Le fait de rencontrer de nouvelles personnes, d’avoir des discussions que je n’ai pas l’habitude d’avoir, de voir des paysages que je ne connais pas… je suis toujours en quête de ça. Parce que je me lasse assez vite aussi. Et ça me fait du bien de sortir un peu de ma zone de confort.

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Le demi de mêlée français Antoine Dupont échange avec son homologue japonais Naoto Saito à l’issue du test-match de la tournée d’automne entre la France et le Japon, au Stade de France, à Saint-Denis, le 9 novembre 2024. (Photo : Anne-Christine Poujoulat / AFP)

« C’est vrai qu’on peut mieux comprendre la culture japonaise aussi grâce à Naoto (Saito, ndlr), qui joue avec moi depuis un an à Toulouse. Il la représente super bien : il est hyper travailleur, poli, respectueux, mais en même temps ambitieux. Il a toujours envie de donner le meilleur de lui-même, pas seulement pour lui, mais surtout pour l’équipe, pour le collectif.

« Et ça, on le ressent encore plus ici. Peu importe le domaine, on voit que les gens essaient toujours de faire les choses du mieux possible, avec énormément de politesse, de respect pour les autres. Et y a cette passion qu’ils ont… ça peut être dans plein de domaines différents. »

 

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