Rotuisolia à Oyonnax : enfin la France pour le Fidjien
Oyonnax Rugby a confirmé ce lundi 21 juillet l’arrivée de son deuxième-ligne Ratuleone Rotusolia pour la saison 2025-2026 de Pro D2. Il est arrivé directement des Fidji il y a quelques jours seulement.
Ratu est né à Cairns, dans le Queensland australien, il y a 27 ans. Issu de la génération moins de 20 ans fidjienne de 2016, c’est là qu’il a été repéré pour intégrer la Sydney University (2018-2020). A l’issue de son contrat, il caressait un rêve : partir jouer en France. « Tout était prêt, j’avais les billets », racontera-t-il plus tard.
C’est alors qu’il reçut un coup de fil lui disant qu’il était intégré dans la franchise des Fijian Drua tout juste créée pour participer au Super Rugby Pacific. Finalement, c’est comme s’il n’avait pas eu son mot à dire. Le rêve d’aller jouer en France était remis à plus tard.
📷 Il nous vient tout droit des îles Fidji, bienvenue à notre nouveau deuxième ligne ????? ??????????, qui arrive des @Fijian_Drua, et qui intègre le groupe pour la suite de la préparation estivale. pic.twitter.com/SJ0VM3rssi
— Oyonnax Rugby (@OyonnaxRugby) July 21, 2025
Au terme de la saison 2022, il est appelé par la sélection fidjienne pour les tests de juillet mais n’a pas pu jouer pour cause de blessure. Il a néanmoins pu faire ses débuts internationaux en novembre de cette année-là. Mais les blessures ont également oblitérer sa saison 2023, l’empêchant de participer à la Coupe du Monde de Rugby 2023. Encore une occasion manquée pour lui d’aller en France.
Ratu Rotuisolia compte cinq sélections avec les Fidji contre l’Espagne, l’Irlande, l’Ecosse (deux fois) et les Tonga.
Bourreau de travail
Avide d’apprendre et de s’améliorer, Ratu prend les conseils d’où ils viennent. « Il y a toujours un truc à bosser, un truc à améliorer. Toujours un détail à peaufiner », raconte-t-il dans un podcast fidjien. « Et un truc que mon père m’a dit, c’est : “imprime ta marque”.? Alors je me suis dit, OK, s’il y a bien un truc où je me débrouille, c’est en défense. Et on en parle souvent. Il me dit souvent : “À mon époque, on faisait comme ça…”?»
Au fil des ans, le deuxième-ligne fidjien s’est bâti une réputation de travailleur acharné avec une éthique de travail que beaucoup lui envient. « Mon père, genre après l’entraînement, il me faisait courir jusqu’à la maison », sourit-il.
« Même quand je suis fatigué, ça m’arrive de courir après le moindre coup de pied sans même y penser. C’est limite de la mémoire musculaire maintenant, c’est juste ancré dans ma tête. »
« Mais oui, c’est là que ça a commencé, à Sydney Uni. C’était un club où la transition entre le niveau club et le Super Rugby était assez fluide, assez naturelle. L’état d’esprit qu’on avait là-bas, à l’époque, c’était à fond sur le volume de course. Et maintenant, avec tout ce que j’ai accumulé, c’est devenu un réflexe. Même quand je suis fatigué, ça m’arrive de courir après le moindre coup de pied sans même y penser. C’est limite de la mémoire musculaire maintenant, c’est juste ancré dans ma tête. »
Oyonnax Rugby compte sur lui pour la saison prochaine. Le club a terminé la saison dernière à la 12e place de Pro D2 et a déjà repris l’entraînement pour la suite.
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