Édition du Nord
Select Edition
Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Perpignan maintenu en Top 14 : « C'est dur pour Grenoble »

Les joueurs de Grenoble après leur défaite lors du match d’accession au Top 14 face à Perpignan, au stade des Alpes, à Grenoble, le 14 juin 2025. (Photo : Alex Martin / AFP)

Perpignan a validé son maintien en Top 14 en s’imposant aux dépens de Grenoble (13-11), samedi au stade des Alpes, au terme d’un match d’accession indécis jusqu’au bout.

ADVERTISEMENT

C’est une ultime pénalité passée par l’international italien Tommaso Allan qui a donné la victoire aux Catalans à la 77e minute, alors qu’ils étaient menés 11-10 après une pénalité inscrite à la 75e minute par Romain Trouilloud.

13e de la saison régulière de Top 14, l’USAP a battu le FCG en barrage pour la deuxième fois en trois ans. En 2023, ils avaient gagné 33-19, à Grenoble déjà. Ils avaient aussi assuré leur maintien en 2022, sur ce match d’accès face à Mont-de-Marsan (41-16) en 2022. Battu par Montauban (24-19) il y a une semaine, pour la troisième fois en finale de deuxième division, le FC Grenoble a ainsi raté sa sixième occasion d’accéder à l’élite du rugby français.

« La pièce est tombée du bon côté. Ce match est à l’image de notre saison. C’est un vestiaire qui a été costaud de bout en bout. C’est dur pour Grenoble », a concédé Franck Azéma, manager de l’USAP.

« Le résultat ne montre pas le visage de Grenoble sur sa saison. Ils n’ont pas gagné contre Montauban la semaine dernière. J’espère qu’ils monteront la saison prochaine… », a réagi Tommaso Allan, demi d’ouverture de Perpignan, auteur de l’ultime pénalité de la rencontre qui a donné la victoire aux Catalans.

ADVERTISEMENT

« Cette dernière pénalité était très importante mais en même temps je ne voulais pas trop donner d’importance à cette tentative. Je suis content de l’avoir mise. C’est pour cela que je joue au rugby, pour de tels moments. »

Le match avait pourtant mal commencé pour les Isérois. Surpris par l’intensité physique d’entrée des Catalans, ils encaissent un essai de Tavite Veredamu dès la 2e minute, transformé par Allan. Ce sera la seule action dangereuse des visiteurs en première période.

Progressivement, le FCG hausse le ton, notamment en touche, mais se voit refuser deux essais après arbitrage vidéo, tous deux inscrits par Wilfried Hulleu (15e, 19e). Le premier pour un ballon devancé par Veredamu, le second pour un en-avant sur la dernière passe.

Finalement, Thomas Lainault réduit l’écart après une mêlée à cinq mètres, et Sam Davies manque la transformation (7-5). L’ouvreur gallois permet malgré tout à Grenoble de virer en tête à la pause grâce à une pénalité juste avant la sirène (8-7, 38e).

ADVERTISEMENT

La seconde période est dominée territorialement par Perpignan. Un essai de Jeronimo de La Fuente est refusé à la 53e pour un en-avant, mais Allan redonne l’avantage à l’USAP sur une pénalité lointaine (65e, 10-8). Grenoble égalise presque aussitôt, puis passe devant avec une pénalité de Trouilloud (11-10, 75e).

Mais Allan aura le dernier mot, dans un match où les Catalans, plus constants, ont fini par prendre le dessus sur des Grenoblois courageux mais trop imprécis pour espérer mieux.

« Nous n’avons rien lâché. Cela fait partie de notre ADN. Nous n’allons pas faire les flambards. On sait comment le Top 14 est compliqué. On gagne deux ou trois matches de plus, ce que nous n’étions pas loin de faire de la saison, et on peut jouer la huitième place… Et à dix minutes de la fin contre Grenoble, nous étions en Pro D2. C’est la réalité du championnat, et c’est factuel », observait sobrement Franck Azema.

« Nous n’allons pas faire les flambards. On sait comment le Top 14 est compliqué. »

« C’est difficile. Je suis fier des gars. On nous promettait l’enfer, que Perpignan était plus costaud que nous, mais nous avons été dans le coup tout du long. Si cela avait tourné dans l’autre sens, il n’y aurait rien eu à dire. Ce sont des détails. Le dernier détail n’est pas pour nous. Ça bascule et ils passent la dernière pénalité. Il n’y a pas de fatalité, et je ne suis pas fataliste. Je suis déçu car nous avons livré une belle saison. Nous ne gagnons pas les deux matches qu’il fallait gagner », a confié Antonin Berruyer, capitaine du FCG.

ADVERTISEMENT
Play Video
LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Long Reads

Comments on RugbyPass

Close
ADVERTISEMENT