La France privée de Queyroi, Berthoumieu et Feleu pour la demi-finale
Alors que l’équipe de France était suspendue à la décision finale de la commission disciplinaire concernant la morsure infligée par Axelle Berthoumieu et le plaquage haut de Manae Feleu, les Bleues apprenaient une autre nouvelle embêtante : le forfait de la demi d’ouverture Lina Queyroi, au moins pour la demi-finale du 20 septembre contre l’Angleterre.
Trois joueuses étaient sorties sur commotion lors du quart de finale contre l’Irlande dimanche 14 septembre. Si la pilier Rose Bernadou et la centre Gabrielle Vernier « vont finalement très bien et sont aptes à postuler pour ce week-end », seule Lina Queyroi n’a pas réussi le protocole commotion.
« Il y a une procédure et on devait attendre ce matin pour en savoir plus ; on arrivait aux deux nuits nécessaires pour faire la dernière validation », révélait la co-sélectionneure Gaëlle Mignot, mardi après-midi. Pas remise de sa commotion, Queyroi va donc manquer l’avant-dernier match de la France à la Coupe du Monde.
Carla Arbez est disponible
Pour la remplacer contre l’Angleterre, Carla Arbez est disponible, elle qui avait débuté à ce poste pour le premier match de groupe contre l’Italie (victoire 24-0) mais qui n’a plus été retenue depuis.
« On a la chance d’avoir trois “dix” avec trois profils différents, capables d’apporter des choses différentes », rappelle Gaëlle Mignot. « C’est vrai qu’on avait fait le choix de mettre Lina sur les trois derniers matchs. Carla est prête, on la maintient tout le temps mobilisée.
« Ça arrive dans plein de sélections. Je pense à André Pollard chez les Sud-Africains, qui n’avait pas joué un match et qui finit champion du monde. C’est la joie et la tristesse en même temps. Parce qu’on est tristes pour Lina, qu’elle ne puisse pas jouer. Au-delà de l’équipe, il y a l’humain et la joueuse. Ne pas disputer une demi-finale de Coupe du monde, c’est toujours difficile. Mais on a les clés et on a d’autres filles prêtes à répondre présentes. »
Évoquant par avance les absences d’Axelle Berthoumieu en troisième ligne, finalement suspendue neuf matchs pour avoir mordu une Irlandaise dimanche, et de la co-capitaine et deuxième ligne Manae Feleu, suspendue elle au moins deux matches pour un plaquage haut, toujours contre l’Irlande, la co-sélectionneuse a répété « ne pas être inquiète ».
« On a construit ce groupe de 32 joueuses en se disant que les 32 pouvaient jouer et entrer à n’importe quel moment. On a des options aussi en deuxième ligne. Il y a Hina Ikahehegi, Taïna Maka, Charlotte Escudero qui peuvent couvrir le poste. »