La soirée contrastée d'Ange Capuozzo : un essai, deux cadeaux

Le Stade toulousain a perdu in-extremis son bras de fer face à la Section paloise dans le choc au somme de la 7e journée de Top 14 (30-26). Dans ce match ô combien âpre et disputé, les Palois ont pu chercher la gagne sur le gong grâce à la force de leurs convictions et l’entrée puissante de leurs avants remplaçants en seconde période. Ils ont aussi bénéficié d’un petit coup de pouce adverse qui a coûté 14 points à Toulouse. Ou plutôt deux coups de pouce, venant du malheureux Ange Capuozzo.

Tout avait pourtant très bien démarré pour l’international italien, revenu à la compétition seulement la semaine dernière et qui avait pu faire le plein de confiance face à l’UBB avec un essai génial. Il a donc récidivé samedi soir au Hameau, récompensant l’entame canon des siens, et une séquence de possession brillante faite de passes dans la défense ou depuis le sol qu’il a eu qu’à conclure en bout de ligne (12e).

Il n’a cependant eu guère plus que quelques secondes pour savourer son deuxième essai de la saison. Visé sur le renvoi, l’ancien Grenoblois, pressé par son homologue palois Grégoire Arfeuil, a manqué la réception et Émilien Gailleton en a directement profité pour réduire l’écart (14e) et annuler son essai deux minutes plus tôt.

RÉACTION PALOISE 🔥

La réaction de la @SectionPaloise signé Émilien Gailleton 🤩
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— CANAL+ Rugby (@CanalplusRugby) October 18, 2025

Des essais « casquette » pointés du doigt par Mola

En seconde période, rebelotte ! Axel Desperes a remplacé Joe Simmonds, blessé, pour les remises en jeu, mais le résultat à été le même peu après le retour des vestiaires et une pénalité marquée par l’Écossais Blair Kinghorn (47e). Bien que le renvoi un poil long n’ait pas laissé la possibilité au voltigeur palois de venir lui contester le ballon dans les airs, Ange Capuozzo a raté tout seul la réception, peut-être à cause d’un manque de communication avec son plus proche partenaire. Et les Palois ne se sont pas fait prier pour le sanctionner une deuxième fois, Aaron Grandidier plongeant marquer en coin quelques secondes plus tard.

Un deuxième cadeau à 7 point qui a eu le don d’agacer son manager Ugo Mola, interrogé peu après par Canal+. « Déjà si on s’évite les essais ‘casquette’ à zéro passe, car cela nous coûte 14 points ce soir… » a-t-il lâché, répondant à une question sur les conditions d’un deuxième souffle toulousain. Un deuxième souffle finalement palois, avec une victoire arrachée au finish sur un essai en force du deuxième ligne Jimmy Maximin, caractérisé par l’audace des avants béarnais. À l’inverse une défaite douloureuse pour le Stade toulousain, à l’image des deux erreurs de mains de son véloce ailier.