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Kelly Arbey, l'ailière des Bleues pour qui tout va très vite

Par AFP
L'ailière Kelly Arbey (à droite) lors d'une séance d'entraînement avant le match du Tournoi des Six Nations entre la France et le pays de Galles à Marcoussis, le 10 avril 2025. (Photo by FRANCK FIFE / AFP) (Photo by FRANCK FIFE/AFP via Getty Images)

Avant même ces 20 ans, Kelly Arbey s’installe dans l’équipe type du XV de France dans le Tournoi et va enchaîner une deuxième titularisation samedi contre le pays de Galles, une ascension éclair à l’image de sa vitesse sur le terrain.

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Pour l’ailière ou arrière, ce sera la quatrième sélection, un an après sa première contre l’Irlande dans le Tournoi 2024. Mais la joueuse a davantage porté le maillot au coq, puisqu’elle a intégré en septembre l’équipe de France à VII.

Elle a disputé les trois premières étapes du circuit mondial à VII avant d’être appelée pour le Tournoi, avec un passage de réacclimatation dans son club de Toulouse.

« Quand mon coach Romain [Huet, sélectionneur à VII] m’a proposé le contrat, j’ai dit que le rugby à XV était très important pour moi et que j’avais envie de continuer à en faire », raconte-t-elle.

Les co-sélectionneurs du XV, Gaëlle Mignot et David Ortiz n’ont pas eu à le regretter à La Rochelle contre l’Écosse (victoire 38-15). Sur le troisième essai des Bleues, elle reçoit proche des 22 mètres la balle envoyée derrière un ruck par la demie de mêlée Pauline Bourdon-Sansus, fixe trois défenseuses, et passe après contact pour Séraphine Okemba qui a pu filer à l’essai.

Une fin d’action très septiste, puisque Séraphine Okemba a été membre de l’équipe olympique médaillée d’argent à Tokyo et quart de finaliste à Paris.

Kelly Arbey flashée à 31 km/h

« J’ai besoin des deux disciplines. Elles sont très différentes et je retrouve des choses très différentes et qui me plaisent », explique Kelly Arbey, loin d’être la seule à faire ou avoir fait cette bascule chez les femmes au plus haut niveau.

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Ses qualités s’expriment parfaitement dans les deux configurations, en premier lieu sa vitesse. Elle a déjà couru « à 31 km/h » et continue de travailler sa technique via le sevens, avec des ateliers spécifiques sur la course.

« L’année dernière, j’étais un petit peu le ‘bébé’ », malgré sa grande taille (1,75 m), se souvient-elle. « C’était un petit peu plus compliqué parce qu’il fallait tout apprendre : le plan de jeu, les filles, etc. Cette année, je me régale, c’est très riche, je prends beaucoup d’expérience. Le groupe est génial il y a beaucoup de sérieux et d’implication dans les entraînements. »

Elle est presque la benjamine du groupe, plus âgée seulement de quelques mois que la deuxième ligne Kiara Zago (4 sél.), sa coéquipière en club et coloc de chambre à Marcoussis.

Tendre vers la professionnalisation chez les filles

Parmi les quatre autres Toulousaines présentes dans le groupe des 32 figure aussi Pauline Boudon-Sansus, « une de (ses) figures » d’inspiration au moment de son passage au rugby avec les filles, après avoir commencé avec les garçons dès trois ans, « pour imiter (son) frère » dans le club de Revel (Haute-Garonne).

Elle a rejoint Castres, puis Toulouse, qui évolue en première division, en 2022. « J’avais de la famille à Toulouse, je ne voulais pas partir loin d’eux », explique-t-elle.

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Sa famille a aussi été une source d’inspiration pour trouver son chemin dans les études, avec l’objectif de devenir kiné. « Mon grand-père avait de l’arthrose vers la fin de sa vie et ça l’a énormément contraint dans ses mouvements (…) Le fait qu’il soit allé voir des kinés, ça l’a énormément soulagé. Il a pu de nouveau se mouvoir seul, avoir une activité sociale. Et juste de le voir passer de ‘pas bien’ à ‘très bien’, c’est ça qui m’a donné envie de faire ce métier », raconte-t-elle.

Car comme toutes les joueuses, elle n’est pas professionnelle à 100%. Les contrats fédéraux, les seuls existants dans le rugby féminin, sont à 75%. La professionnalisation « est ce vers quoi on veut tendre », dit-elle, espérant pouvoir connaître ce statut pendant sa carrière.

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