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Il n'y aura pas de prolongation dans le match pour la 3e place des Bleues

Le trophée de la Coupe du Monde de Rugby féminine exposé lors de la demi-finale entre la France et l’Angleterre à l’Ashton Gate de Bristol, le 20 septembre 2025. (Photo : Ryan Pierse / RFU Collection via Getty Images)

C’est sûr, il y aura bien une équipe championne du monde de rugby samedi 27 septembre en début de soirée. Soit l’Angleterre, soit le Canada. Et ce, même si le score est à égalité à la fin du temps réglementaire. Si une telle éventualité se produit, un système est déjà prévu.

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Une prolongation en mort subite de 10 minutes sera disputée et la première équipe qui marquera remportera la finale et donc le trophée. En revanche, si même au terme de la prolongation le score est le même, alors il faudra aller aux tires entre les perches. « Je ne suis pas sûre d’être encore debout si on arrive jusque-là, mais à la fin il y aura bien un vainqueur », sourit Yvonne Nolan, la directrice du tournoi.

En revanche, dans le cas du match pour la 3e place que disputeront les Bleues contre la Nouvelle-Zélande juste avant, il n’y aura pas de prolongation. La raison est simple : comme la finale aura lieu juste après, personne ne peut prendre le risque de décaler l’heure du coup d’envoi du match le plus important de cette Coupe du Monde de Rugby féminine. Alors, comment va-ton départager les équipes en cas d’égalité ?

« Le vainqueur sera désigné en fonction du plus grand nombre d’essais, puis de pénalités réussies, puis de drops, puis de l’équipe ayant marqué le premier essai, puis le premier coup de pied. Si malgré tout on arrivait à 0-0, la médaille serait partagée. Très improbable, mais voilà la règle », détaille Yvonne Nolan.

Deux matchs l’un à la suite

Deux matchs seront donc disputés sur la même pelouse de l’Allianz Stadium. Est-ce un risque ? Un risque de n’avoir pas la meilleure pelouse possible pour la finale dans le cas où les Françaises et les Black Ferns l’aient un peu ravagé avant ? La question est remontée au Comité d’organisation.

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« Si vous demandez aux joueuses, si elles préféreraient jouer la finale, évidemment que oui. Mais est-ce qu’elles sont excitées à l’idée de jouer devant 80 000 spectateurs, à guichets fermés à l’Allianz Stadium, avec la possibilité de finir sur une bonne note et de repartir avec une médaille de la Coupe du Monde de Rugby ? Tout ce que je peux dire, c’est que, en tant qu’ancienne joueuse, je sais ce que j’aurais choisi. Je crois que ça va être un match incroyable, avec deux super équipes qui voudront montrer ce qu’elles sont capables de faire », évacue Nolan.

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