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Coupe du Monde de Rugby : les chiffres de l'évolution du jeu féminin en 3 ans

Ilona Maher of the USA (Photo by Stu Forster/Getty Images).

Que ce soit dans le temps de jeu effectif, dans le jeu en lui-même, dans le jeu au pied ou la discipline, la Coupe du Monde de Rugby féminine 2025 fait mieux que la précédente en 2021 (jouée en 2022) en Nouvelle-Zélande.

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C’est ce qui ressort d’une étude dévoilée ce mardi 2 septembre par World Rugby après les deux premières journées de tournoi en Angleterre. « La meilleure façon de résumer ce que l’on a vu jusqu’ici, c’est qu’il y a eu plus de jeu, plus d’action au sol, moins de temps global, chaque match dure moins longtemps, et moins de fautes. C’est vraiment ça la meilleure manière de résumer ce que l’on constate », a résumé Nicky Ponsford, directrice de la haute performance féminine de la fédération internationale.

Le temps de jeu effectif a gagné 13 secondes

Par rapport à la Coupe du Monde de Rugby 2021, le temps de jeu effectif a gagné 13 secondes – passant de 34’41” à 35’50’. Le temps global des rencontres a baissé d’une minute et 18 secondes pour s’établir en moyenne à 94’53”.

Au niveau jeu, le ballon circule plus (22 passes en plus par match en moyenne) et mieux (trois en-avants de moins par match) tout en étant plus contesté (11 rucks de plus, une touche de plus, mais 2,5 mêlées de moins). De plus, face au volume de jeu produit, trois essais de plus par match sont marqués.

« Et il faut garder en tête qu’on est passés de 12 à 16 équipes, et malgré ça, on observe des augmentations nettes de performance ! », rappelle l’ancienne talonneuse anglaise internationale. « Le taux de réussite aux plaquages est à 88 %, donc identique à celui de la dernière Coupe du monde. On voit des touches et des mêlées au même niveau que lors du précédent tournoi, même si on est à 16 équipes cette fois-ci, et plus à 12. Donc, globalement, c’est une qualité de rugby vraiment très élevée.

Moins de pénalités par match

« Un autre point dont on parle beaucoup, c’est le nombre de pénalités par match. Ce chiffre a baissé de presque cinq par rapport à 2021 (18,9 par match en moyenne, ndlr). Les fautes en attaque sont légèrement en hausse, mais celles en défense ont nettement diminué. Moins de hors-jeu, et surtout la possibilité pour les équipes de continuer à jouer, ce qui est vraiment important. On voit donc que la meilleure discipline permet au jeu de se poursuivre plus facilement. »

Morgane Bourgeois (France) tape une pénalité lors du match de poule D de la Coupe du monde féminine 2025 contre l’Italie, à Sandy Park, Exeter, le 23 août 2025. (Photo : Bob Bradford / CameraSport via Getty Images)

L’étude montre également une baisse des pénalités jouées à la main. « Quand une pénalité est sifflée, on en voit moins jouées rapidement parce que les équipes ont davantage confiance dans leur jeu au pied. Elles tapent en touche, alors qu’avant, parfois, elles n’osaient pas ou ne se sentaient pas assez sûres », remarque Nicky Ponsford.

Un meilleur jeu au pied

Jadis décrié dans le rugby féminin, le jeu au pied a fait énormément de progrès en trois ans de temps. Après deux journées de matchs, on observe en moyenne trois coups de pied de plus par rencontre (34), 64% de transformations réussies (+14%), 75% de pénalités réussies (+1%).

« Ça veut dire plus d’équipes, plus d’essais, et une réussite plus élevée. On compte aussi 3,3 coups de pied récupérés par match. Les équipes tapent donc mieux, de manière plus tactique et plus technique qu’avant », relève l’administratrice.

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