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Coupe du Monde de Rugby féminine : les organisateurs ont-ils vu trop petit ?

Supporter de la France coiffé d’une crête de coq avant les hymnes du match France-Italie lors du Mondial féminin 2025, à Exeter, le 23 août 2025. (Photo : Dan Mullan / Getty Images)

C’est officiel : au lendemain du premier tour de la Coupe du Monde de Rugby féminine, la barre des 400 000 billets vendus a été dépassée – il n’en reste plus que 70 000 à vendre. Mais déjà, au vu de l’affluence dans les stades lors du premier week-end, on se demande si les organisateurs, au final, n’ont pas vu trop petit.

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Rien que sur le premier week-end, 85 000 spectateurs étaient rassemblés dans les stades dont 42 723 à Sunderland, sur le premier match de l’Angleterre face aux Etats-Unis. Un record pour un match de coupe du monde… alors que c’était un match de poule ! Nul doute que les stades qui ont vite affiché complet auraient pu attirer de nouveaux publics, si leur capacité avait été plus grande.

« Quand on a commencé à planifier ce tournoi il y a deux, trois ans, on était vraiment ambitieux. Et on a atteint cette ambition avec ce qu’on a réalisé. On est vraiment extrêmement satisfaits de là où on en est arrivés », a réagi Sarah Massey, directrice générale de la Coupe du Monde de Rugby féminine, ce mardi 26 août.

« On est très contents des villes et des stades où on est allés. Je pense que c’est grâce à ce qu’ils ont fait, et grâce à tout ce que l’équipe a accompli, qu’on a pu amener cette énergie et ce tournoi aux records qu’on montre clairement aujourd’hui. Mais oui, on est vraiment heureux de voir que l’ambition qu’on avait, on est en train de l’atteindre, voire même de dépasser les objectifs qu’on s’était fixés au départ. »

En d’autres termes, l’ambition d’il y a une paire d’années a vite été balayée tant le rugby féminin a su monter en gamme et en popularité en si peu de temps.

« Tout ça, pour moi, aurait été inimaginable quand je jouais la Coupe du monde en 2006 et en 2010 », sourit l’ancienne talonneuse internationale Yvonne Nolan, aujourd’hui directrice de la compétition. « Personnellement, j’ai trouvé ça assez émouvant, assise dans les tribunes à regarder tout ça se dérouler. La dernière Coupe du monde dans ce pays, c’était il y a seulement 15 ans, et regardez le chemin parcouru. C’est incroyable. Et je pense que cette dynamique va continuer à grandir au fur et à mesure que le tournoi avance. »

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Pour Sally Horrox, directrice du rugby féminin à World Rugby, les organisateurs étaient « vraiment ambitieux au moment de lancer ce tournoi. Mais il y a quelque chose de spécial dans le fait d’avoir des stades pleins. Et je pense que ça, ça envoie vraiment un message. C’est un point important ».

« De Sunderland à Manchester puis à York, c’était flagrant. Ce n’était pas seulement le lancement d’un tournoi. Ça ressemblait à l’arrivée du rugby féminin sur la scène mondiale. »

« Ce qui m’a marqué personnellement », développe-t-elle, « c’est qu’en voyageant comme Sarah, de Sunderland à Manchester puis à York, c’était flagrant. Ce n’était pas seulement le lancement d’un tournoi. Ça ressemblait à l’arrivée du rugby féminin sur la scène mondiale. Et ça ne va faire que s’amplifier. Ça va continuer à grandir à partir d’ici. Et il y a encore plus à venir. C’est le sentiment dominant que j’ai eu en voyageant, en rencontrant et en discutant avec les équipes, les joueuses et les organisateurs du tournoi. »

TF1 n’a pas été la seule chaîne à battre un record d’audience pour la diffusion d’un match de rugby féminin. La BBC aussi, qui a enregistré 2,4 millions de téléspectateurs – sans compter tous ceux qui ont le replay. Sur internet, 77 millions de vues sur les vidéos qui ont été extraites de ce premier tour sur les comptes officiels de la Coupe du Monde.

« Et on a eu 3,6 millions d’engagements, ce qui dépasse déjà tout l’engagement sur les réseaux sociaux de l’ensemble du dernier tournoi », s’enthousiasme Sarah Massey. « Donc on sait que ça change le jeu, ça inspire de nouveaux fans, ça fait évoluer les perceptions et ça donne au rugby féminin la visibilité qu’on voulait. »

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