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Comment le RC Toulon a préparé son premier déplacement en Afrique du Sud

Voyage du RC Toulon en Afrique du Sud pour le premier match de la Champions Cup 2024-2025 contre les Stormers. Photo : @RCTofficiel

Le coordinateur sportif du RC Toulon, Mathieu Bastareaud, a passé une bonne partie des dernières semaines à préparer le déplacement du RC Toulon en Afrique du Sud pour son premier match de la Champions Cup.

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Toulon disputera en effet une rencontre samedi 7 décembre face aux DHL Stormers au Nelson Mandela Bay Stadium à Port Elizabeth avant de revenir fissa préparer la réception des Glasgow Warriors le dimanche suivant à Mayol.

Rencontre
Investec Champions Cup
Stormers
14 - 24
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Toulon
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« C’est le premier déplacement, on n’en avait jamais fait », confiait Mathieu Bastareaud dans le BastaShow, à voir en exclusivité et gratuitement sur RugbyPass TV. Ce n’est que depuis 2022 que les provinces sud-africaines ont intégré la Champions Cup. Auparavant, le RCT n’allait pas plus loin que l’Ecosse ou l’Irlande. Cette fois, c’est 12 000 km.

Se préparer à la température

Partir dans l’hémisphère Sud où l’été arrive alors qu’en France l’hiver s’installe, ça ne se prépare pas à la dernière minute.

Dès la reprise le 14 novembre, les joueurs ont été soumis à des entraînements adaptés : « À Port Elizabeth, on devrait avoir jusqu’à 26-28 degrés, donc on les fait bosser sous chaleur au Campus », a expliqué Sébastien Bourdin, directeur de la performance du RCT à nos confrères de Var Matin. Ainsi, les séances de musculation se sont déroulées dans une salle chauffée entre 26 et 28 degrés pour simuler les conditions locales.

Selon Bourdin, « il faut entre 6 et 8 séances pour s’adapter à un changement de température. On a préféré prendre de l’avance ». Bien que l’humidité ne puisse être reproduite, cette préparation intensive vise à conditionner les organismes des joueurs à la chaleur, même si cela engendre une fatigue accrue.

Un voyage de près de 24 heures

« Le trajet est un peu compliqué. Pour pouvoir l’organiser, je peux te dire que les joueurs vont faire un peu la gueule », soupire Mathieu Bastareaud.

« On a trois vols. Un court, un long [de 10h30] et un court », détaille Sébastien Bourdin. « Pour moi, la clé, c’est de ne pas dormir sur le premier pour être fatigué pile au moment d’embarquer dans le long courrier, qui tombe – en plus – sur des horaires de nuit.

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« Le voyage est fatigant par définition, mais comme il n’y a pas ou très peu, de décalage horaire [+1 h], tu peux garder ta routine. Tu te couches à l’heure habituelle, tu fais une nuit “normale” et tu redémarres la journée suivante sans avoir laissé trop de jus… »

Le staff avait prévu une séance de musculation avant le départ et un voyage en classe business pour profiter au mieux du confort, notamment pour éviter le mal de dos. « Ce qu’il faudra surtout surveiller, c’est l’immobilisation et la déshydratation. Sur le papier, j’aimerais qu’ils boivent au moins un demi-litre d’eau par heure, mais on ne sera pas au-dessus de leur épaule à contrôler », prévenait Bourdin.

Sur place, la journée de mercredi est prévue pour digérer le vol avant une préparation classique pendant deux jours avant le match.

Retrouvailles

« Le club a une sacrée histoire avec l’Afrique du Sud avec tous les joueurs qui sont passés au club : (Victor) Matfield, (Bakkies) Botha, (Danie) Rossouw, (Bryan) Habana… Je pense qu’on sera attendu », remarque Bastareaud.

Le trois-quarts centre Antoine Frisch est logiquement du voyage, lui qui a fait le trajet plusieurs fois à l’époque où il jouait pour le Munster.

« J’ai fait beaucoup de trajets avec l’URC ; j’ai fait un peu toutes les équipes là-bas, notamment les Stormers trois ou quatre fois », confirme-t-il. « Mais je ne suis jamais allé à Port Elizabeth ; j’ai hâte de découvrir. Il n’y a pas d’altitude, ce qui est déjà un point positif.

« Ça va être un gros match. Il va falloir digérer le trajet et être prêt pour jouer cette équipe qui est très dense et très dangereuse offensivement et défensivement. Ils ont une défense très agressive. Je ne suis pas trop inquiet qu’on sera dans l’engagement. Il faudra être froid et surtout bien commencer le match, ne pas prendre la marée d’entrée. »

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Comments on RugbyPass

c
cw 6 hours ago
The coaching conundrum part one: Is there a crisis Down Under?

Thanks JW for clarifying your point and totally agree. The ABs are still trying to find their mojo” - that spark of power that binds and defines them. Man the Boks certainly found theirs in Wellington! But I think it cannot be far off for ABs - my comment about two coaches was a bit glib. The key point for me is that they need first a coach or coaches that can unlock that power and for me that starts at getting the set piece right and especially the scrum and second a coach that can simplify the game plans. I am fortified in this view by NBs comment that most of the ABs tries come from the scrum or lineout - this is the structured power game we have been seeing all year. But it cannot work while the scrum is backpeddling. That has to be fixed ASAP if Robertson is going to stick to this formula. I also think it is too late in the cycle to reverse course and revert to a game based on speed and continuity. The second is just as important - keep it simple! Complex movements that require 196 cm 144 kg props to run around like 95kg flankers is never going to work over a sustained period. The 2024 Blues showed what a powerful yet simple formula can do. The 2025 Blues, with Beauden at 10 tried to be more expansive / complicated - and struggled for most of the season.

I also think that the split bench needs to reflect the game they “want” to play not follow some rote formula. For example the ABs impact bench has the biggest front row in the World with two props 195cm / 140 kg plus. But that bulk cannot succeed without the right power based second row (7, 4, 5, 6). That bulk becomes a disadvantage if they don’t have a rock solid base behind them - as both Boks showed at Eden Park and the English in London. Fresh powerful legs need to come on with them - thats why we need a 6-2 bench. And teams with this split can have players focused only on 40 minutes max of super high intensity play. Hence Robertson needs to design his team to accord with these basic physics.



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