Il y a un an, Jono Gibbes mettait fin à ses fonction d’entraîneur des Baby Blacks au terme du Championnat du Monde des Moins de 20 ans où la Nouvelle-Zélande avait terminé à la 3e place. Quelques semaines plus tard, il était embauché par le LOU, officiellement comme super-consultant… à distance. En décembre, il était remercié (remplacé par Karim Ghezal) et retrouvait un poste provisoire avec les Chiefs qui venaient de perdre tragiquement un membre de leur staff.
La franchise de Hamilton a donc décidé de poursuivre l’aventure avec le technicien en le nommant entraîneur principal à partir de 2026. Il succédera à Clayton McMillan, récemment nommé au Munster.
Gibbes connaît la maison. Avant ça, il a accumulé de l’expérience en Europe : coach en charge des avants au Leinster (2008-2014) et à Clermont (2014-2017), puis à La Rochelle où il fut directeur du rugby (2018-2021), avant de revenir à Clermont (2021-2023). En Nouvelle-Zélande, il a aussi guidé Waikato vers un titre en NPC.
Taking over the reins 🤝🏽
We are stoked to announced Jono will be the Gallagher Chiefs newest head coach. Tune into https://t.co/GIVQ1gGYik later on today for the full media press conference or head to https://t.co/6vMLCgXXxR to read more pic.twitter.com/s5ahvAAtNz
— Gallagher Chiefs (@ChiefsRugby) July 20, 2025
Ancien deuxième-ligne, il a laissé sa trace. Plus de 130 matchs avec Waikato et les Chiefs. Il a aussi mené les M?ori All Blacks à une victoire historique face aux Lions en 2005. Un capitaine respecté, un profil ancré dans le rugby néo-zélandais.
« Ces deux dernières saisons m’ont permis de comprendre ce qui fait la force de cette équipe », a confié Gibbes. « Le groupe a gagné en maturité. Il est régulier, compétitif. Mon rôle, maintenant, c’est d’accompagner cette progression, de continuer à tirer le meilleur de ce collectif. On a une base solide. Le potentiel est là. »
Clayton McMillan, qui quitte le poste après plusieurs saisons, valide pleinement cette transition. « Jono connaît bien le club et la région. Il a de l’expérience, du leadership. Et autour de lui, le groupe est stable. Tout est en place pour avancer », estime-t-il. « Je suis convaincu que cette équipe a encore de belles choses à offrir. Elle saura continuer à faire vibrer les supporters, les partenaires, les familles. »
Du côté de New Zealand Rugby, la nomination est vue comme une continuité logique. « Jono a dirigé des projets ambitieux dans trois pays, avec une vraie compréhension du rugby de haut niveau », souligne Chris Lendrum, responsable du secteur professionnel. « Il est resté très lié à notre culture de jeu. Son parcours parle pour lui. »
« Le voir revenir à la tête des Chiefs, un club qu’il a marqué en tant que joueur, donne encore plus de sens à cette décision. »
Cet article, initialement publié sur RugbyPass, a été adapté en français par Willy Billiard.
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