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Boris Bouhraoua (Biarritz) : « dans ma tête, je suis déjà en mode Pro D2 »

L'entraineur du Biarritz Olympique, Boris Bouhraoua. Photo : @BOPBweb

Au lendemain de l’annonce de la rétrogradation administrative du Biarritz Olympique en Nationale la saison prochaine, le Pays Basque se demande bien ce qu’il va advenir de son club phare, cinq fois sacré champion de France. Certes le club a fait appel de cette décision, mais celui-ci n’est pas suspensif. Malgré tout, le staff veut faire comme si de rien n’était. Classé 9e à la fin de cette saison, l’entraîneur Boris Bouhraoua ne veut pas attendre pour se préparer en vue de la saison prochaine.

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« A partir du moment où il y a un appel, je me tourne vers la Pro D2 ; je ne veux pas me faire surprendre », a-t-il indiqué sur l’antenne de ICI Pays Basque. « Pour moi, on se prépare déjà à jouer en Pro D2 la saison prochaine. Qui dit appel dit que ça peut passer, et j’ai confiance en la direction. Ils bossent dur pour essayer de renverser la situation. Faut les laisser bosser. »

Un début de saison éclatant malgré une mise en place chaotique

Lui-même vivait sa première saison à ce poste et rien n’a été simple : reprise officielle du club en juin, nouvelle direction et nouveau staff, recrutement massif de 20 joueurs en cours d’été, des blessures à des postes clé en cours de route, un effectif remodelé à mi-saison… Et malgré tout, une belle entame de saison.

« On a fait 15 journées dans le top 6, avant les 5 points retirés en décembre. C’est pas rien pour une première saison », rappelle le coach. Phase aller : six défaites sur les 15 premières journées. La phase retour a été plus compliquée  avec 10 défaites en quinze journées.

« Le vrai coup dur, c’est cette période janvier-février. C’était compliqué, avec une série de défaites. C’était pas bon, mais quelque part c’était aussi constructif. Parce qu’on a vu que tout le travail fait depuis juillet a servi. On est restés soudés : direction, staff, joueurs. Et ça, c’est précieux. On a tenu ensemble. »

« C’est maintenant qu’il faut être solidaires. C’est ce qu’on a essayé de construire dans notre projet sportif, mais aussi dans le projet global du club. On a toujours été solidaires cette saison, dans les bons moments comme dans les galères. Là, c’est un moment dur, mais on va le traverser ensemble, avec la direction, on sera là, et on va s’en sortir », affirme Bouhraoua qui assure que cette situation n’empêche pas les salariés d’être payés.

« On a toujours été solidaires cette saison, dans les bons moments comme dans les galères. Là, c’est un moment dur, mais on va le traverser ensemble et on va s’en sortir. »

« Cette année, c’était une année de construction. Et si on regarde juste le classement, oui, on peut dire qu’on aurait pu faire mieux, pas de souci. On est ex-aequo à la 8e place, on est 9e parce qu’on a un point en moins, qui n’a pas été perdu sur le terrain. Si on l’avait, on serait 8e, dans la première moitié du tableau.

« Mais le classement, c’est la partie facile à lire. Ce qui compte, c’est d’où on part. En juin dernier, on a fait un gros bilan. On a analysé le rugby, le niveau du championnat, où en était le club. Et cette saison, notre mot-clé, c’était « construire notre modèle de performance ». Et là-dessus, quand je vois ce qu’a fait le club – direction, staff, joueurs – je dis chapeau. Surtout aux joueurs, c’est eux qu’il faut féliciter en premier. Ils ont porté le maillot avec fierté.

Anticiper dès maintenant la prochaine saison

« On a posé les bases : une raison d’être, un cadre, des règles, un objectif commun. Et ça, c’est fondamental pour un projet sportif. Faut réussir à embarquer tout le monde dans le même bateau, faire avancer le club, humblement.

« Après, oui, y a eu des difficultés. C’était ma première saison en tant qu’entraîneur principal, c’est jamais linéaire. On avait un recrutement tardif, donc fallait que tout le monde tire dans le même sens dès juillet.

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« Maintenant il y a du recrutement à faire, faut aller chercher des joueurs, anticiper… C’est pour ça que, dans ma tête, je suis déjà en mode Pro D2. Ça fait plusieurs mois qu’on bosse là-dessus. On a travaillé toute la saison pour être meilleurs l’an prochain, que ce soit sur le plan sportif ou organisationnel. »

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c
cw 6 hours ago
The coaching conundrum part one: Is there a crisis Down Under?

Thanks JW for clarifying your point and totally agree. The ABs are still trying to find their mojo” - that spark of power that binds and defines them. Man the Boks certainly found theirs in Wellington! But I think it cannot be far off for ABs - my comment about two coaches was a bit glib. The key point for me is that they need first a coach or coaches that can unlock that power and for me that starts at getting the set piece right and especially the scrum and second a coach that can simplify the game plans. I am fortified in this view by NBs comment that most of the ABs tries come from the scrum or lineout - this is the structured power game we have been seeing all year. But it cannot work while the scrum is backpeddling. That has to be fixed ASAP if Robertson is going to stick to this formula. I also think it is too late in the cycle to reverse course and revert to a game based on speed and continuity. The second is just as important - keep it simple! Complex movements that require 196 cm 144 kg props to run around like 95kg flankers is never going to work over a sustained period. The 2024 Blues showed what a powerful yet simple formula can do. The 2025 Blues, with Beauden at 10 tried to be more expansive / complicated - and struggled for most of the season.

I also think that the split bench needs to reflect the game they “want” to play not follow some rote formula. For example the ABs impact bench has the biggest front row in the World with two props 195cm / 140 kg plus. But that bulk cannot succeed without the right power based second row (7, 4, 5, 6). That bulk becomes a disadvantage if they don’t have a rock solid base behind them - as both Boks showed at Eden Park and the English in London. Fresh powerful legs need to come on with them - thats why we need a 6-2 bench. And teams with this split can have players focused only on 40 minutes max of super high intensity play. Hence Robertson needs to design his team to accord with these basic physics.



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