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Bayonne bat Clermont et file en demi-finale

Cheikh Tiberghien (Bayonne) (Photo de GAIZKA IROZ/AFP via Getty Images)

Bayonne a battu Clermont 20-3 en barrage et affrontera le Stade Toulousain en demi-finale, 42 ans après sa dernière demie, le 20 juin à 21h05, à Lyon.

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Rencontre
Top 14
Bayonne
20 - 3
Temps complet
Clermont
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Sous une pluie battante, les Bayonnais ont d’entrée fait comprendre leurs intentions et ont tenté de s’installer dans le camp des visiteurs. Mais les avants clermontois ont montré qu’ils étaient prêts au combat en grattant le premier ballon puis en remportant la première mêlée dans le camp bayonnais. Urdapilleta a toutefois tapé le poteau sur sa pénalité.

À la 10e minute, après plusieurs séquences de possession, les Bayonnais auraient pu ouvrir le score mais ont préféré la touche et ont fini par perdre le ballon dans les 22 mètres de Clermont, impérial en défense.

À la suite d’une touche perdue par l’alignement clermontois, les Bayonnais ont tenté de percer la muraille jaune avant la 20e minute et ont fini par provoquer la faute des visiteurs. Joris Segonds a fini par ouvrir le score au pied.

La possession était clairement à la faveur des Bayonnais, installés dans les 40 mètres clermontois. À force de laisser le ballon aux hôtes, Clermont s’est exposé au drop de Joris Segonds, qui a ainsi doublé la mise pour Bayonne à la 24e minute.

Clermont a réduit la marque dans la foulée sur une pénalité de Benjamin Urdapilleta, plein axe. S’ils ont été dominés en première partie de rencontre, les Jaunards ont fait le dos rond pour ne pas se laisser distancer.

Une bonne touche trouvée à la demi-heure de jeu sur un ballon mal jaugé par Urdapilleta dans son camp a permis aux Bayonnais de passer une nouvelle pénalité. Clermont avait la possibilité de revenir à trois points peu avant la pause, mais Urdapilleta a manqué la mire.

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Si l’ASM a principalement subi les débats en première mi-temps, elle a su tenir pour rentrer aux vestiaires en n’étant menée que 9-3.

Le Clermontois Étienne Fourcade confiait, à la mi-temps, au micro de Canal + : « On n’a pas la possession, ni l’occupation, donc difficile de marquer des points. Il faut aller chez eux. »

Guillaume Rouet, le Bayonnais, était presque dans le même ton malgré la domination au score de son équipe : « C’est compliqué de jouer au rugby, il faut qu’on se resserre plus et qu’on soit présents sur les soutiens offensifs. On doit jouer chez eux maintenant qu’on aura le vent dans le dos. »

Graphique d'évolution des points

Bayonne gagne +17
Temps passé en tête
64
Minutes passées en tête
0
79%
% du match passés en tête
0%
74%
Possession sur les 10 dernières minutes
26%
3
Points sur les 10 dernières minutes
0

Alors que Christophe Urios demandait davantage de discipline dans les vestiaires, les Clermontois, d’abord contrés sur une tentative de ballon au ras d’Urdapilleta, ont concédé une pénalité à peine deux minutes après le retour sur le terrain, mais Segonds a essuyé son premier échec.

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Après plusieurs passes d’armes de part et d’autre, les Bayonnais semblaient en mesure d’aller à l’essai à la suite d’une très longue phase de possession après la 50e minute. Tual Trainini a toutefois dû mettre fin à l’action et revenir à l’avantage car un blessé gênait l’action. Au lieu de prendre les points, les locaux ont voulu aller en pénaltouche mais ont égaré un nouveau ballon.

Moins de cinq minutes plus tard, l’Aviron a commis la même erreur en allant en touche au lieu de prendre la pénalité pour finalement manquer son lancer. Les Bayonnais étaient alors en domination et les Clermontois ont fini par craquer à la 55e minute.

Sur un nouveau ballon récupéré sur le dégagement clermontois, les Bayonnais ont profité du jeu au pied de Camille Lopez, fraîchement entré en jeu, pour trouver l’aile droite alors que le jeu se trouvait à droite. Lopez a trouvé Tom Spring, qui s’est défait d’Alivereti Raka pour finalement aller aplatir en coin.

En touche, les Bayonnais n’ont pas été à leur avantage. Alors qu’ils avaient une nouvelle munition sur une touche directe trouvée après un ballon rentré, ils ont enchaîné un troisième lancement rendu. La mauvaise série s’est achevée dans la foulée, à la 60e minute, et Bayonne a enchaîné sur une pénalité passée par Camille Lopez.

À cet instant du match, Clermont semblait impuissant et dépassé. Pourtant, un coup du sort a failli remettre les Clermontois dans le match sur le renvoi. L’arrière Cheikh Tiberghien, sur un ballon mal contrôlé puis rentré dans l’en-but, était à deux doigts d’offrir un essai à Clermont.

L’arbitrage vidéo a finalement poussé Tual Trainin à retourner sa décision terrain après avoir repéré un en-avant, mais cette alerte a rappelé aux Bayonnais qu’ils devaient rester sur le qui-vive.

La deuxième période a été à l’avantage des Bayonnais, plus précis qu’en première période. Pendant un quart d’heure après ce « presque » essai casquette concédé, Bayonne a campé dans le camp de Clermont, aidés par l’interruption de la pluie et l’entrée de la charnière Machenaud-Lopez.

Camille Lopez a ajouté trois points pour concrétiser cette domination à la 71e minute, après la sortie de Sébastien Bézy sur carton jaune. Jean-Dauger commençait déjà à faire la fête.

La fin de match s’est conclue sur le même rythme que toute la seconde période : les Bayonnais ont tenu le ballon face à des Clermontois impuissants et asphyxiés. L’Aviron Bayonnais s’est finalement imposé 20-3.

Il y a trois ans, l’Aviron Bayonnais était en Pro D2. Le club basque, seule équipe invaincue à domicile en 2024/25, fait aujourd’hui partie des quatre meilleurs clubs français et prolonge la fête d’une saison exceptionnelle.

Ému et touché, Benjamin Urdapilleta fut le premier à réagir : « Il nous a tout manqué, on a fait un mauvais match. Il faut féliciter Bayonne, ils ont fait le match qu’il fallait faire dans ces conditions. Je suis sorti du terrain en sachant que c’était ma dernière en Top 14. C’est la vie, ça a été beau, une belle histoire. Merci au rugby et merci au Top 14. »

L’émotion était forte aussi pour l’arrière Cheikh Tiberghien : « Je n’ai pas trop de mots. Il y a de la joie. Ce match n’était peut-être pas très joli mais on a fait ce qu’il fallait faire. On s’est envoyés. Sur chaque bonne action, le public hurle, c’est incroyable. Cela nous a soudés. Il faut dire un grand bravo aux avants. Merci à Jean-Dauger. C’est magnifique de retrouver Toulouse, ce sera le petit poucet contre l’ogre. On va faire ce qu’on peut mais vous pouvez nous faire confiance. »


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