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Battue par la folie néo-zélandaise, la France termine à la 4e place de la Coupe du Monde

Renee Holmes inscrit un essai lors du match pour la troisième place de la Coupe du Monde de Rugby féminine entre la Nouvelle-Zélande et la France à l’Allianz Stadium de Twickenham, à Londres, le 27 septembre 2025. (Photo : Adrian Dennis / AFP)

C’est désormais une habitude. Cinq matchs de Coupe du Monde entre la France et la Nouvelle-Zélande… et cinq victoires des Black Ferns. Si la plus récente ne s’étaient jouée qu’à un point (demi-finale lors de la Coupe du Monde 2021), le score de ce match pour la troisième place – le 8e pour la France – sera beaucoup plus lourd à digérer pour les Bleues, battues 42-26.

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La France termine à la 4e place de cette Coupe du Monde de Rugby féminine 2025, pour la deuxième fois de son histoire. Les Néo-Zélandaises, qui jouaient pour la première fois un match pour la médaille de bronze, terminent pour la deuxième fois sur la troisième marche du podium (en 1991, elles avaient terminé à égalité avec la France).

Après une entame prometteuse mais malgré une mauvaise maîtrise du ballon, les Françaises ont commencé à se déliter, encaissant quatre essais des Néo-Zélandaises avant la pause (26-7). Malgré une remontada beaucoup trop tardive, les Bleues se sont inclinées.

Rencontre
Women's Rugby World Cup
New Zealand Women
42 - 26
Temps complet
France Women
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A peine la première minute du match était atteinte que les Black Ferns se trouvaient déjà dans les 22 français (sans marquer). Les Bleues devaient attendre la 4e pour pénétrer pour la première fois dans le camp néo-zélandais (mêlée gagnée).

Un manque de justesse technique empêchait les Françaises de mettre en place leur jeu dès l’entame. Durant les dix premières minutes, alors qu’elles n’affichaient que 11% d’occupation dans le camp adverse, elles avaient la possession à 72%. Mais après une touche gagnée, le ballon remontait la ligne à grande vitesse à force de offloads (leur spécialité) et de courses tranchantes jusqu’à ce que la demi de mêlée Pauline Bourdon-Sansus ne trouve le chemin vers l’en-but pour marquer le premier essai transformé par Carla Arbez (10e, 0-7).

Mais la réponse des Black Ferns intervenait trois minutes plus tard selon le modèle touche – groupé pénétrant – rapide sortie du ballon – retour intérieur et Ruahei Demant qui aplatissait sous les perches (13e, 7-7). Si deux autres occasions manquées allaient empêcher les Bleues de se dégager au score (mauvaise transmission et faute dans un ruck), les Françaises étaient bien dans leur match (60% de possession dans la première demi-heure) et voyaient qu’il y avait la place.

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Malgré les opportunités, les Néo-Zélandaises se heurtaient à la défense farouche des Françaises, même sous leurs poteaux. Mais à force de vitesse, de passes ajustées et de plaquages cassés, les filles en noir trouvaient des solutions : Sylvia Brunt à la 31e, Renee Holmes à la 36e, Laura Bayfield à la 39e. Trois essais coup sur coup et les Black Ferns repartaient au vestiaire largement en tête, 26-7.

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« Il y a encore la place », voulait néanmoins croire le co-sélectionneur David Ortiz à la pause. Mais c’était compter sans le facteur X Braxton Sorensen-McGee, nommée parmi les Révélations de l’Année pour les World Rugby Awards, qui, après une jolie feinte de passe, aggravait le score (45e, 31-7). Malgré quelques percées individuelles, les Françaises n’arrivaient pas à concrétiser. Comme si à force de craquer l’allumette sur la boîte, jamais l’étincelle n’était assez forte pour enflammer le bout de bois.

Comme si à force de craquer l’allumette sur la boîte, jamais l’étincelle n’était assez forte pour enflammer le bout de bois.

Et l’essai refusé d’Annaëlle Deshayes qui ne se trouvait pas sur ses appuis (56e), ajouté à un malencontreux en-avant à l’entrée des 22 tricolores enfonçaient un peu plus l’équipe de France (Braxton Sorensen-McGee, 59e, 39-7). Mais les Bleues n’abdiquaient pas pour autant à l’image de Léa Champon, seule joueuse du groupe à avoir été titulaire sur chacun des matchs de la Coupe du Monde de Rugby féminine, qui a marqué son premier essai du tournoi (61e, 39-14), suivi de celui de Gabrielle Vernier (65e, 39-21), résultat d’une baisse de régime des Black Ferns.

Le quatrième essai signé Émilie Boulard à neuf minutes de la fin redonnait un maigre espoir (42-26), mais cette remontée était bien trop tardive pour espérer créer un choc. C’est officiel, les Néo-Zélandaises n’ont jamais perdu deux matchs de suite en Coupe du Monde.

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