Un mois de test-matchs décisifs avant le tirage de Australie 2027
La Coupe du Monde de Rugby 2027 est dans deux ans mais le tirage au sort du tableau final le 3 décembre : les test-matchs de novembre, qui commencent ce samedi 1er novembre, font figure de dernière chance pour gagner des places au classement mondial et ainsi se faciliter le parcours.
L’objectif des grandes nations est de se classer parmi les six meilleures nations mondiales pour minimiser les probabilités de croiser des cadors dès la phase de poules et risquer de tout perdre d’entrée de jeu.
23 des 24 équipes présentes en Australie en 2027 sont déjà connues. La dernière le sera mi-novembre, à l’issue d’un tournoi entre la Belgique, la Namibie, les Samoa et le Brésil.
Le besoin d’être dans le premier chapeau
Ces équipes seront réparties en six poules de quatre en fonction de leur classement World Rugby lors d’un tirage au sort, début décembre. S’il ne fait guère de doute que les favoris seront parmi les deux premiers de leur poule, ou parmi les quatre meilleurs troisièmes, une place dans le chapeau 1 au moment de ce tirage pourrait permettre une montée en puissance plus douce.
A l’entame de la fenêtre internationale, l’Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l’Irlande, la France, l’Angleterre et l’Argentine occupent les six premières places. Mais l’Australie, quasiment à égalité avec l’Argentine, et, dans une moindre mesure l’Écosse et les Fidji, peuvent espérer intégrer le cénacle.
Organisatrice de l’évènement, l’Australie est assurée d’être dans la poule A, mais ne dispose pas d’un statut protégé.
La hiérarchie dans le classement World Rugby n’est pas figée et les équipes à domicile peuvent perdre gros en cas de contre-performance. Si l’Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l’Irlande sont quasi-assurées d’être dans les six, la France et l’Angleterre, en cas de série de défaites cet automne, pourraient être menacées.
Si l’Australie a ouvert le bal en allant poussivement battre le Japon (19-15) le 25 octobre, la première série de matchs internationaux commence véritablement samedi.
Plusieurs chocs sont au programme, notamment Irlande vs. Nouvelle-Zélande qui se tiendra à Chicago. C’est la deuxième fois que la rencontre est délocalisée dans la ville où la communauté irlandaise est présente en nombre et la première, en 2016, avait vu la première victoire du Trèfle contre les All Blacks, après 111 ans de duels.
En incluant ce match, les Irlandais ont gagné cinq de leurs dix dernières rencontres face à la Nouvelle-Zélande, mais ont perdu les affrontements en quarts de finale des Mondiaux 2019 et 2023.
Le deuxième choc est la rencontre entre l’Angleterre et l’Australie. Les Anglais ont encore en tête la courte et cruelle défaite l’an passé à la même époque (42-37), un succès qui avait marqué le retour en forme des Wallabies.
L’Australie, tout comme le Japon, va disputer cinq matchs sur la période, plus que toute autre équipe, et a la pression de faire mieux que l’Argentine, qui ne joue que trois fois, pour devenir tête de série. Si les Wallabies répètent leur performance de l’année passée en Angleterre, ils passeront devant les Argentins pour occuper cette si importante sixième place mondiale. La cinquième place des Anglais est même accessible en cas de victoire de plus de 15 points.
Le Japon va lui défier l’Afrique du Sud à Wembley, une nouvelle délocalisation pour les doubles champions du monde en titre, qui ont battu les Argentins à Twickenham lors de la dernière journée du Rugby Championship.
Les Boks se rendront ensuite en France pour la première confrontation entre les deux équipes depuis le quart de finale du Mondial-2023 où ils ont battu d’un point les Bleus et anéanti leur espoir de titre mondial.

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