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Top 14 : les chiffres et les hommes de la 9e journée
Par Kim Ekin
Après la démonstration du demi de mêlée toulonnais Baptiste Serin contre Lyon, Antoine Dupont, un autre n°9 s’est illustré en prolongeant à Toulouse, alors que Perpignan a enfin vu un peu de lumière, samedi lors de la neuvième journée du Top 14.
Les hommes
Baptiste Serin – Intenable avec son équipe de Toulon face à Lyon (victoire 54-21), le demi de mêlée toulonnais n’a certes pas marqué d’essais lors du festival de son équipe. Mais il provoque un essai de pénalité, crée de multiples brèches dans la défense du Lou, et marque dix points au pied (cinq transformations), le tout en moins d’une heure sur la pelouse de Mayol. De quoi faire dire à son manager Pierre Mignoni que s’il n’a pas encore été appelé pour rejoindre les Bleus pour les tests d’automne, ce devrait être “pour bientôt”.
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Romain Buros – L’arrière de Bordeaux-Bègles n’avait plus rejoué depuis la finale du Top 14 perdue contre Toulouse fin juin, touché à un mollet cet été. De retour avec l’UBB à Castres, il a tout de suite été à son aise, inscrivant un essai lors du succès des siens (28-26), se montrant solide sous les ballons hauts et créatif dans le jeu.
Les chiffres
1. Comme le nombre de point de Perpignan jusque-là scotché à zéro point. Avec son bonus défensif décroché à Pau (27-23), après avoir été mené 27-13 à l’heure de jeu, l’Usap est certes toujours lanterne rouge mais elle n’est plus fanny et elle a même grignoté un point à l’US Montauban, le promu, chez qui elle s’était inclinée lors de la 8e journée (29-22). De quoi rêver encore à cette 13e place de barragiste que devraient se disputer les deux équipes.
3. Comme le nombre de doublés inscrits samedi. Deux par les Basques Tom Spring et Lucas Martin, un par le Castrais Nathanaël Hulleu lors de la défaite à domicile de son équipe face à l’Union Bordeaux-Bègles (28-26). Et à noter, deux essais de pénalités pour Toulon lors de sa large victoire 54-21 contre Lyon. Le frère aîné des Hulleu avait déjà signé un doublé à Montauban, lors d’une victoire cette fois. Le meilleur marqueur d’essais reste l’ailier fidjien Jiuta Wainiqolo, avec une septième réalisation sur son ancienne pelouse de Toulon. Lui aussi aurait pu signer un doublé, mais son essai de la 23e minute, sur une interception et une course de 80 m, a été annulé pour un hors-jeu de quelques centimètres.
19. Comme le nombre de victoires d’affilée de l’Aviron Bayonnais à domicile, en comptant les deux délocalisations en 2025 à Anoeta à San Sebastian au Pays basque espagnol. Battus pour la dernière fois le 8 juin 2024 dans leur antre de Jean-Dauger, contre Castres (28-17), lors de la dernière journée du Top 14 2023-2024, les Basques se sont cette fois débarrassés de Montauban 49-7, avec sept essais.
150. C’est le nombre de feuilles de match de Grégory Alldritt avec le Stade Rochelais. Arrivé en Charente en 2017 en provenance d’Auch, le troisième-ligne s’est rapidement imposé comme un leader naturel, d’abord capitaine des Espoirs puis comme un élément clé du collectif. Auteur de débuts prometteurs dès novembre 2017 face à Castres, il s’affirme dès 2019 comme un titulaire incontournable du Stade Rochelais. Nommé capitaine en 2021, il mène le club vers son premier titre européen en 2022 à Marseille, puis vers un doublé historique en 2023. Symbole de constance et de loyauté, Alldritt a prolongé jusqu’en 2029 et fêté, dimanche face au Racing 92, son 150? match sous les couleurs Jaune et Noir.
« On mérite de perdre, même si on aurait pu gagner à la fin », a reconnu Joan Caudullo, l’entraîneur principal de Montpellier, battu 9-7 à domicile par Clermont, après que la pénalité de la gagne de Thomas Vincent à la 78e minute s’est écrasée sur le poteau gauche : « On a été pris partout : conquête, rucks, les un contre un. Cela ne nous était pas arrivé depuis le début de saison. On n’a pas vu la qualité de notre effectif aujourd’hui. »
« On ne voyait pas Antoine jouer ailleurs qu’au Stade Toulousain », s’est réjoui l’entraîneur des trois-quarts Clément Poitrenaud après la victoire contre le Stade Français (29-17), marquée par la prolongation jusqu’en 2031 de Dupont, proche d’une reprise huit mois après sa grave blessure à un genou. « C’est les dernières semaines où il faut faire preuve d’un peu de patience, il en a très envie, nous aussi, mais l’idée c’est de le mettre dans de bonnes conditions, quand il se sentira à 100 %. »